« J’allais à l’Université d’État de l’Utah lorsque mon père et moi avons envisagé de partir pour l'Alberta », raconte Nick Cummins à propos de ses origines agricoles. « J’ai grandi en l’aidant à la ferme ici en Idaho, alors j'avais l'impression d'en savoir beaucoup, mais une fois sur place, je me suis rendu compte que j'avais beaucoup à apprendre. C'est à ce moment-là que j'ai été introduit dans l'industrie de la pomme de terre. » Agriculteur de troisième génération, son grand-père ayant commencé à cultiver la vallée de la rivière Snake en 1954, Nick a commencé à travailler en 2001 avec son frère Nate, puis est retourné dans l'Idaho pour y poursuivre son activité. « Nate et moi gérons chacun notre partie de la ferme; nous apportons des choses différentes à l'exploitation et cela fonctionne très bien. »

Bien qu'éloignés l'un de l'autre, ils aiment collaborer. « Nous aimons tous les deux cultiver des pommes de terre. Nous parlons constamment de la façon de nous améliorer et de mieux faire les choses, c'est ce qui nous nourrit. » Leur ferme est certainement une affaire de famille – leur frère Logan travaille avec Nick dans la vallée de la rivière Snake, et même si leur père est semi-retraité, il est toujours là si ses garçons ont besoin de conseils. « L’agriculture n’est pas quelque chose qu’on abandonne à la retraite », dit Nick. « Notre père cultive des pommes de terre depuis plus de 30 ans, et sa passion ne s’est jamais estompée. »

Si vous demandez à Nick de vous parler de ses fermes, vous en apprendrez beaucoup sur la qualité du sol (riche en cendres volcaniques) et sur l’importance de la rivière Snake pour les fermes. « Nous nous trouvons dans une plaine désertique de haute altitude, et nos sources d’eau sont donc l’élément vital de cette vallée », explique Nick. C’est dans les champs qu’il est le plus heureux, en creusant la terre et en se salissant les mains. « Quand on commence à travailler dans l’agriculture, on se rend compte que c’est plus qu’un travail, c’est un mode de vie – il faudrait qu’on m’offre beaucoup d’argent pour que je m’en défasse. »